...In den Hauptrollen erlebte man Denia Mazzola und Lando Bartolini. Beide knüpften an große Rollenvorbilder an, fanden aber durchaus auch eigene Akzentuierungen und verfieften sich mit Engagement und Erfolg in die Rollen der sinnlichen Manon und des leidenschaftlichen Des Grieux. Dem Temperament der Mazzola - deren stimmliche Entwicklung schon das nahe "Butterfly" - Debüt andeutet - liegt sicher die leidende, dramatische Manon mehr als die kokette, und mit zunehmender Rollenerfarhung wird es ihr noch besser gelingen, die unbefangene Spontaneität der jugendlich-naiven Manon im 1.Akt zu treffen. Auf jeden Fall hat sie eine glaubwürdige, bewegende Figur verkörpert.
Quest'incisione ha il merito sopratutto di conservare la Fiora di Denia Mazzola Gavazzeni, che si trova meravigliosamente a suo agio in questo personaggio vulnerabile e crudele, vittima e seduttrice. La voce risponde con pienezza e duttilità alla scrittura di Montemezzi, sostenuta con fiati amplissimi, con legato esemplare e con acuti pieni e sicuri, mentre l'interprete valorizza al massimo la parola scenica, così ricca di ambiguità e doppi sensi.
... Denia Mazzola, protagonista di rango, che possiede alcuni requisiti fondamentali per accostarsi al repertorio naturalista. Il timbro è pieno, carnoso e sensuale. I colori sono intensi, densi, scuri se occorre. Il fraseggio li stende con forza e li imprime con gesto risoluto, ma attento. Il canto generoso della Mazzola è sostenuto dall'intelligenza dell'interprete che marca gli accenti, dà senso e significato alle frasi, studia le sillabe, costruisce parola dopo parola una Parisina intensa, a volte rabbiosa ed energica.
...il film è comunque avvincente. O almeno riesce ad esserlo quando è in scena Denia Mazzola. Lo stesso Mascagni si era quasi disperato (in una lettera del 1912) per le difficoltà di ttrovare cantanti che sappiano recitare una tragedia di D'Annunzio, ma la Mazzola ci riesce egregiamente. Quest'artista - snobbata con autolesionismo perverso da molti teatri italiani - è diventata anche la nostra più autorevole interprete verista. Una voce sensuale ed insinuante nei centri, corposa nei grafi (finalmente soprano che non ha paura del registro di petto!) e capace di piani stupendi in alto; e un fraseggio in grado di rendere tutta la focosità e tutta l'ambiguità morale di Parisina. (che in realtà è una dama medioevale, ma una signora benestante ed annoiata di inizio Novecento).
Mais, ne nous y trompons pas, un tel opéra tient pour beaucoup à la qualité de ses interprètes et, en particulier, à celle qui incarne l'héroÏne du drame. Dans ce rôle complexe, nécessitant à la fois une santé vocale sans failles et des trésors d'intelligence dramatique, Denia Mazzola a été, n'ayons pas peur des mots, grandiose. Voilà une cantatrice "de race", comme il en existe peu de nos jours, formée à una école rigoureuse qui l'éloigne de tout laisser-aller stylistique, et capable d'enfiammer un auditoire avec una vérité de jeu proprement bouleversante. On se rend compte, avec elle, combien pour être vraiment respecté, un tel répertoire exige une grande voix certes, mais aussi une véritable culture musicale, dans laquelle Donizetti et Mascagni ne sont pas aussi éloignes qu'on ne le dit parfois.
...Le succès de Parisina tient donc surtout à la remarquable prestation de Denia Mazzola.
Denia Mazzola a saisi dans ce rôle formidable de "La Parisina" toutes les accasions de faire valoir un art vocal et un tempérament dramatique admirables.
...l'orchestre porte Denia Mazzola au-delà d'elle-mème. Totalement investie, maitrisant partaitement l' ingrate tessiture et les tensions d'une écriture éprouvante, celle-ci trouve là le rôle de sa vie, entourée des excelentes...
Un succès que l'on doit à une partition somptueuse mais aussi à la vaillance des interprètes. Denia Mazzola à elle seule justifie la résurrection de l' ouvrage. Elle affronte avec fougue un rôle long qui requiert puissance vocale, sens dramatique et surtout une science de la coloration sans laquelle chanter ce répertoire est vain.
L' Opéra Médéa, de Cherubini, sauvé grâce à Denia Mazzola Gavazzeni, vaut à cette dernière une ovation méritée de plusieurs minutes: point d'orgue spectaculaire pour un Festival réussi.
"Viens m'aider..." avait demandé René Koering à la soprano italienne quand il appris la grave maladie empêchant Hildegarde Behrens d'interpréter le rôle. Et il dit maintenant à celle qui à sauvé l'ultime soirée du festival 2000: "Viens, Médée...", envisageant pour elle une représentation scénique de l'œuvre. Sur la scène de l'Opéra de Montpellier? Pourquoi pas...
La voix, les inflexions, le souffle-et il en faut dans ce rôle où , à l'exception des dix premières minutes, l'héroïne est en scène sans arrêt, et pas pour de la figuration...- le dramatisme, l'expression vocale et corporelle d'une gamme très étendue de sentiments : tout est au rendez-vous. Il faut dire que le compositeur, s'il n'a su trouver pour les autres personnages, pour le chœur et pour les interventions instrumentales, que clichés et stéréotypes conventionnels de l'époque (1797), a été inspiré de façon étonnante par le personnage de Médée.
Un personnage qui, musicalement et dramatiquement, est une vraie personalité, avec une psychologie se construisant tout au long de la partition, avec l'expression successive ou simultanée de l'amour, de la haine, de la colère, de la fainte somission, de la tendresse et de la folie.
Empêchée, on eut droit à sa place à Mme Denia Mazzola-Gavazzeni. Ce fut une prise de rôle et ce qu'elle y fit fut inouï.
Elle s'eagagea à fond sans jamais crier ni poitriner les notes et, comme elle possède le grand style qui permet de passer des fureurs utérines à des pianissimi de rêve, on eut droit à des momente d'anthologie. On peut augurer que la Mazzola est le grand soprano dramatique de ces prochaines années. Comme elle chante déjà les "Vêpres", rien ne lui interdit, avec son beau velouté et ses graves profonds, de penser à la Léonore du "Trouvère".
D'une Médée l'autre... Car ce sont bien les deux visages de la sorcière tueuse qu'on aimerait garder en mémoire puor clore ce grand mois des festivals. Le visage convulsé, trascendé d'Isabelle Huppert, silhouette diaphane occupant, miracle de théâtre, l'immensité de la Cour d'Honneur du Palais des Papes d'Avignon. Le visage de Denia Mazzola-Gavazzeni, farouche, tenant à bout d'énergie, à bout de passion une partition jadis incendiée par Maria Callas dans un Opéra-Berlioz montpelliérain trépidant et cheviré.
L'une disant le vieux texte d'Euripide, l'autre chantant les effrayants arias de Cherubini resteront les symboles de cet été.
L'exploit, l'excès a un nom: Dénia Mazzola-Gavazzeni, presque terrifiante dans sa vengeance.
Grande tragédienne, elle trouvait des nuances pucciniennes, un parlato très mélodique, une subtile demi-teinte finale dans ses derniers mots "ombra mia"
Mais dans le crescendo frénétique de la passion meurtrière, son attention au texte a été peut-être plus formidable encore que ses moyens vocaux. On attend impatiemment son retour, car une mise en scène s'impose.
... Sul palcoscenico svetta Denia Mazzola Gavazzeni nel ruolo della protagonista per niente intimorita dalla non facile scrittura vocale di Busoni e perfettamente calata nel personaggio. Applauditissima la sua performance.
... Ne guadagnava nell'insieme la resa di tutta la compagnia di canto, assai coinvolta nel rutilante gioco, con Denia Mazzola a tener testa (pardon) all'impegnativo tuolo della protagonista, affiancata dal Kalaf di Peter Svensson, impiccato in acuti da tortura e dal basso Petri Lindroos, che pareva cantare insieme Altoum e Sarastro.
... Una bravissima Denia Mazzola Gavazzeni interpreta la parte della principessa con ironia e trasporto conquistando il numeroso pubblico.